PL : un pseudo-langage
permettant d'exprimer des algorithmes |
1. Deux types de données et les opérateurs associés
* les "nombres" : par exemple 10, -2.25
* les booléens : vrai et faux
* les opérations arithmétiques : +, -,
* et /
* les opérations booléennes : et, ou et non
* les tests : =, #, >= , < et =<
2. Les trois instructions élémentaires de PL
* l'affectation :
<identificateur> <-- <expression>
* la lecture d'une valeur, affectée à une variable
:
lire <identificateur>
* l'impression de la valeur d'une expression :
afficher <expression>
et l'impression d'une chaîne de caractères :
afficher <chaîne
de caractères>
3. Les trois structures de contrôle indispensables
* la séquence :
<instruction 1> ;
<instruction 2> ;
...
<instruction n>
* l'alternative :
si <condition> | si <condition> | ||
alors <séquence> | alors <séquence> | ||
fin si | sinon <séquence> | ||
fin si |
* la boucle tant que ... faire :
tant que <condition>
faire
<séquence>
fin tant que
4. Deux structures de contrôle auxiliaires
* la boucle répéter ... jusqu'à :
répéter
<séquence>
jusqu'à
<condition>
* la boucle pour :
pour <identificateur>
croissant
de <expression1> à <expression2> faire
<séquence>
fin pour
pour <identificateur>
décroissant
de <expression1> à <expression2>
faire
<séquence>
fin pour
5. Une règle d'or : soigner la clarté des programmes
* utiliser des identificateurs significatifs,
* indenter le code,
* souligner les mots-clés du langage,
* commenter, entre accolades par exemple, et enfin
* éviter les astuces de programmation ésotériques.
6. Un exemple
Spécification :
Ecrire un programme qui, après lecture d'un
entier n positif, calcule puis affiche la somme des entiers de 0 à
n.
Programme proposé :
{entrée et validation}
répéter
afficher "Entrer un entier positif";
lire n
jusqu'à n>0;
{traitement}
somme <-- 0;
compteur <-- 0;
tant que compteur < n faire
compteur <-- compteur+1;
somme <-- somme+compteur;
fin tant que ;
{sortie du résultat}
afficher somme;
Bien sûr, il est possible de faire aussi clair et beaucoup plus
concis ...